Il existe deux façons de choisir une femme ou un homme : le choix personnel ou celui des parents.

Le choix personnel consiste en la rencontre imprévue d’un jeune homme et d’une jeune fille qui, par désir mutuel, décident de se marier. Le jeune homme comme la jeune fille peuvent alors annoncer à leurs parents respectifs leur intention de se marier. Dans le meilleur des cas, les parents acceptent sans complications majeures et, dans d’autres cas, ils se livrent à des investigations pour juger les uns des qualités morales et physiques de la fille, les autres des qualités de bonne conduite et des capacités du garçon. Dans tous les cas, chaque groupe familial cherche à vérifier si la future alliance lui sera profitable en tous points.

Le deuxième type de choix de l’époux ou de l’épouse est celui fait par les parents de la fille ou du garçon. Ce type de choix répond généralement aux critères suivants : le besoin de rapprochement entre deux familles, le crédit social de la famille du prétendant ou de la prétendante, les qualités morales et physiques de l’un ou l’autre.

Lorsque le choix est fait par les parents, ceux-ci entreprennent la démarche sans même parfois en informer au préalable les principaux intéressés. C’est l’alliance visée qui passe avant la volonté des individus qu’on veut marier. Les deux groupes de parents sont mis en contact par des intermédiaires. Le plus souvent, ce sont des amis qui veulent renforcer leur relation en décidant de marier mutuellement leurs enfants. Dans d’autres cas, c’est une parente ou un parent qui est marié dans un autre lignage qui aura repéré la conjointe pressentie ou le conjoint, et en informe les parents directs de la fille ou du jeune homme.

Ce repérage de conjointe à proposer peut se faire à la demande d’un jeune homme auprès de ses parents ou simplement par la volonté des parents eux-mêmes qui voudraient marier leur fils. Les filles demandent très rarement qu’on leur trouve un mari ; les parents attendant cependant toute proposition, d’autant plus qu’ils vantent les mérites et vendent l’image de leur fille auprès des familles socialement bien cotées ». Dans des cas extrêmes, il est arrivé que des parents perçoivent la dot sans en informer leur fille. Celle-ci se voit alors contrainte de rejoindre « son mari », puisque l’alliance a déjà été conclue. Certaines filles ont même été déposées, dans les temps anciens, auprès de leur mari pieds et mains liés.

Au Bénin par exemple, dans les milieux traditionnels, le choix du partenaire se fait dans l’ordre suivant :

• Connaissance des parents
Enquête de moralité autours des deux partenaires et de leurs familles respectives
• Consultation du système divinatoire pour savoir le sort réservé au futur couple
• Paiement de la dot, etc.
• La pérennisation de la lignée conduit toutes les démarches.

Sources : 

  • www.collectionscanada.gc.ca
  • uaps2011.popconf.org

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